En ces temps difficiles, dans ce contexte de crise économique et financière dont nul n’ose plus se risquer à en prédire l’issue, quoique l’on en dise, la rigueur est officiellement de mise. Aussi peut-on se poser cette question : « la lutte anti-blanchiment va-t-elle être sacrifiée sur l’autel de la rigueur ? » tout en s’interrogeant sur l’avenir qui sera désormais le sien à court, moyen ou long terme.
Déjà considérée comme onéreuse, pas suffisamment efficace et aussi quelque peu décevante en terme de retour sur investissement dans des périodes où régnait pourtant la croissance, la LAB risque en effet d’être aujourd’hui sacrifiée sur l’autel de la rigueur et ce, au profit de thématiques jugées comme étant davantage prioritaires. Ce constat est également partagé au sein des institutions bancaires et financières et, a fortiori, au sein de toutes les autres professions concernées, étant précisé que la banque demeurera néanmoins le fer de lance de la LAB pour la simple raison que près de 70 % des sommes blanchies, transitent un jour ou l’autre au travers des banques qui demeurent encore le vecteur privilégié par les blanchisseurs professionnels et aussi, nous dit-on, par les financiers du terrorisme.
Or, il faut se rendre à l’évidence, la LAB n’est plus désormais perçue comme prioritaire, et ce, même au sein de la banque et de la finance internationales. Ceci a d’ailleurs été confirmé brillamment par une étude entreprise par l’un des grands cabinets d’audit financier international. Publiée fin 2011, cet audit révèle que, pour plus de 60 % des professionnels travaillant dans le domaine de la conformité, la LAB est aujourd’hui qualifiée de « sujet mineur (sic) ».
Ce qui confirme, par conséquent ce que l’on supposait, à savoir un intérêt décroissant manifesté de par le vaste monde envers la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Y compris, et c’est d’ailleurs à la fois grave et à la fois effrayant, au sein-même du personnel de direction et d’encadrement des professions bancaires et financières et plus particulièrement de la part des spécialistes de la conformité, malgré les belles déclarations d’intentions que l’on entend çà et là.
Et pourtant, même si cela peut paraître contradictoire pour certains, le renforcement de la LAB s’avère plus que jamais nécessaire, ne serait-ce que pour contrer certaines tentations spéculatives observées sur les marchés financiers, ne serait-ce que pour le principe moral de tenter de priver les criminels des avoirs acquis illégalement et d’empêcher les terroristes de disposer de capitaux pour financer leurs actions. Ne rien faire, baisser les bras ne peut que contribuer à affaiblir encore davantage le système bancaire et financier dans son ensemble et donc à le rendre encore plus attractif pour tous les vils spéculateurs, blanchisseurs et financiers qui opèrent ou bien au profit du crime organisé transnational ou bien pour le compte du terrorisme international sous toutes ses formes.
Par conséquent il est plus qu’urgent de réagir, d’autant plus que, selon l’étude mentionnée ci-dessus, plus de 2/3 des personnels spécialisés des institutions bancaires et financières avouent bien naïvement être « incapables de détecter et de suivre à la trace une transaction de blanchiment, fût-elle la plus simple (sic) possible ». Ce constat est pour le moins inquiétant, surtout dans le contexte actuel.
C’est dans ce contexte que chez Vincibilis, nous considérons que, plus que jamais, la LAB devrait être considérée comme une absolue priorité. Et c’est pourquoi Vincibilis et ses experts, pour mieux lutter contre le blanchiment de fonds criminels et le financement du terrorisme, proposent des solutions LAB clés en mains, originales et innovantes, qui diffèrent quelque peu de tout ce qui ce fait çà et là en la matière. Cycles de formations, séminaires, conférences, ateliers de travail ad hoc, audit, conseil permettent en effet de former efficacement des professionnels qui soient mieux à même d’identifier, de détecter des opérations financières douteuses, de mieux les suivre (pas seulement celles basées sur des schémas simplistes) et enfin de les déclarer aux cellules nationales de renseignement financier.
Car, contrairement aux idées reçues la LAB n’est pas un investissement se traduisant systématiquement en pure perte. Bien au contraire, c’est le pare-feu idéal et véritablement essentiel pour éviter malheureusement qu’un jour prochains les tristes prophéties de certaines Cassandres ne se réalisent. Le Juge espagnol Balthazar Garçon ne disait-il pas il y a déjà de nombreuses années qu’il est « plus facile d’acheter une banque que de la dévaliser » ; prédiction qui demeure hélas, à méditer !
Car la réalité bancaire et financière lui a hélas donné raison à maintes reprises au cours de ces dernières années. Et pour reprendre un exemple relativement récent, en fin d’année dernière, des dizaines et des dizaines de milliers de particuliers et d’entrepreneurs se sont retrouvés victimes de plusieurs séismes financiers qui ont ébranlé la Lituanie et la Lettonie.
Or, de telles catastrophes auraient pu être aisément évitées si une véritable politique anti-blanchiment efficace avait été mise en place et appliquée à la lettre au préalable ! Chose à ne pas dire bien sûr, aux victimes de ces établissements qui ont fait faillite après avoir été rachetés à la va-vite et apparemment sans les précautions d’usage, par des personnes physiques et morales pourtant clairement identifiées comme étant proches d’organisations criminelles notoirement connues pour opérer dans la région.
Raison de plus pour ne pas sacrifier la lutte anti-blanchiment sur l’autel de la rigueur mais au contraire pour faire confiance à Vincibilis et ses solutions LAB. Puissions-nous ainsi contribuer à inverser la tendance en rendant la LAB plus attractive, plus efficace et plus rentable !
Car c’est loin d’être un sujet mineur contrairement à ce que certains continuent de penser.
Bien au contraire, une politique de lutte anti-blanchiment menée plus intelligemment ne pourra que contribuer au renforcement du système bancaire et financier et au redressement de l’économie tout en reconstituant un capital « confiance » (hélas passablement ébranlé au cours de ces dernières années) qui doit être à la base de toute relation bancaire et financière.
Vincibilis et ses spécialistes sont prêts à relever le défi.
Et vous ? …
M.J.J. pour contacter l’auteur